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Crime en France : Un homme en fuite en Algérie condamné à perpétuité par contumace pour féminicide

Le Crime en France récemment met en évidence la réalité tragique de la violence conjugale. Djilali Bencherif, un homme en fuite en Algérie, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir assassiné sa femme en septembre 2019 à Creutzwald, en Moselle. Cette condamnation fait suite à un précédent meurtre commis par Bencherif, qui avait déjà tué sa première épouse. Cet acte abominable soulève des questions sur la prévalence de la violence domestique en France et sur les mesures nécessaires pour la prévenir.

Un meurtre prémédité et une fuite en Algérie

Djilali Bencherif, âgé de 70 ans, a prétendu avoir tué sa femme par peur d’être quitté et en raison d’une « infidélité imaginaire ». Selon plusieurs témoignages, il a planifié le meurtre de sa femme quinze jours avant les faits. Entre le 13 et le 16 septembre 2019, il l’a poignardée à mort pendant son sommeil à leur domicile avant de prendre la fuite en Algérie. Cette fuite a rendu difficile l’application immédiate de la justice.

Un mandat d’arrêt international a été délivré contre Bencherif, qui avait déjà été condamné en Algérie pour avoir tué sa première femme dans des circonstances similaires. Il a été décrit comme jaloux, possessif et violent par ses proches, et une personnalité extrêmement inquiétante par l’avocate générale Sophie Martin.

Une vie de calvaire conjugal

La victime, Chafia Khennous, âgée de 53 ans, était professeur de mathématiques en Algérie. Elle avait épousé Djilali Bencherif en 2015 et l’avait suivi crime en France , où elle a vécu jusqu’à sa mort. Selon l’avocate générale, elle a enduré « quatre années de calvaire conjugal ». Les témoignages recueillis auprès des voisins et des amis indiquent qu’elle était régulièrement battue et violée quotidiennement par son mari, dans le but de la salir.

Malheureusement, malgré les signes évidents de violence conjugale, Chafia Khennous n’a jamais déposé plainte contre son mari. Les gendarmes ont été appelés à trois reprises en 2019 pour des faits de violences conjugales, mais ils n’ont jamais pu obtenir de la victime un dépôt de plainte. Cette situation met en évidence la difficulté pour les victimes de violence domestique de rompre le silence et de demander de l’aide.

Les papiers tant attendus, un tournant tragique

Chafia Khennous avait finalement décidé de quitter son mari et de se réfugier dans un foyer pour femmes victimes de violences conjugales, le foyer Espoir de Forbach. Cependant, en raison de son statut migratoire précaire, elle craignait de partir sans papiers. Elle devait recevoir un titre de séjour le 19 septembre, des « papiers tant attendus qui ont signé son arrêt de mort », selon le ministère public. Malheureusement, elle n’a jamais eu la chance de les recevoir.

Ce tragique s’agit crime en France cas de femicide met en lumière la vulnérabilité des femmes victimes de violences domestiques, en particulier celles qui sont confrontées à des problèmes liés à l’immigration. Les mesures de protection et d’assistance doivent être renforcées pour permettre aux victimes de sortir de situations dangereuses et de reconstruire leur vie.

La prévalence de la crime en France

Le cas de Chafia Khennous n’est malheureusement pas isolé. crime en France, le nombre de femmes tuées par leur conjoint ou leur ex-conjoint reste alarmant. Selon un bilan publié par le ministère de l’Intérieur, 118 feminicides ont été recensés en 2022, soit seulement quatre de moins qu’en 2021. Ces chiffres témoignent de la nécessité de continuer à sensibiliser et à lutter contre la violence conjugale.

Des mesures sont prises pour tenter de prévenir ces crimes et de protéger les victimes. Des associations, des centres d’accueil et des lignes d’urgence sont mis en place pour offrir un soutien aux femmes en détresse. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour changer les mentalités et briser le cycle de la violence.

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